Cela fait plus de douze ans que j’explore, j’affine et je transmets une manière singulière d’accompagner les personnes en lien avec leurs problématiques autour de leur alimentation. Aujourd’hui, il est temps de poser clairement les fondements de cette approche.
L’Alimentation Intégrative, qu’est-ce que c’est ?
Alimentation, c’est le fait de se nourrir.
Intégrative, cela veut dire : prendre en compte tout ce qui influence nos choix alimentaires. Et ces influences sont multiples, souvent invisibles, parfois contradictoires.
La plupart du temps, l’accompagnement alimentaire reste centré sur ce que la personne mange : on propose d’ajouter ou de retirer certains aliments, en fonction de critères personnels, médicaux ou nutritionnels. C’est une base précieuse — mais elle est insuffisante pour réellement comprendre et transformer la relation à l’alimentation.
Dans une vision classique, l’alimentation est traitée comme une science : on classe, on mesure, on calcule des besoins. Même quand on parle « d’individualisation », on reste dans une logique de sous-catégories. Or, une personne ne se résume pas à un profil type.
Et ses choix alimentaires ne viennent pas de nulle part.
Nos préférences, nos émotions, notre histoire, nos croyances influencent profondément notre façon de manger. Certaines approches — comme l’alimentation en pleine conscience — tentent déjà de réintégrer ces aspects subjectifs. Mais cela reste encore trop souvent à la marge.
Et au-delà de notre monde intérieur, il y a aussi l’extérieur : la culture, les traditions, la religion, les modes, les normes sociales, les réseaux, la publicité, la politique agricole, les discours médiatiques…
Autant de forces invisibles qui façonnent nos comportements alimentaires sans qu’on s’en rende toujours compte.
Une approche globale, profonde et transformatrice
Lorsqu’une personne vient consulter pour son alimentation, elle n’arrive jamais seule. Elle vient avec son histoire, son corps, ses habitudes, mais aussi avec tout un contexte social, culturel, politique. Ignorer ces dimensions, c’est risquer de proposer des solutions qui ne prennent pas racine. Pire : c’est parfois reconduire des échecs ou des sentiments d’impuissance.
C’est pourquoi j’ai développé une approche qui cherche à rendre visibles toutes ces influences — intérieures et extérieures — afin de permettre à chacun·e de retrouver une forme d’autonomie et de liberté alimentaire.
Ce travail se fait avec des outils issus de la thérapie narrative, des approches systémiques, et d’un regard profondément humaniste sur l’accompagnement.
Pour les professionnel·le·s
Si ce que vous venez de lire fait écho à vos expériences de terrain, si vous sentez que vos outils actuels ne suffisent plus à répondre à la complexité des situations que vous rencontrez, je vous invite à vous former à cette approche.
Elle permet d’accompagner les personnes dans un travail alimentaire global, profond, respectueux de leur singularité et de leur contexte. Un travail qui transforme autant la relation à la nourriture… que la posture de l’accompagnant.
