Pourquoi individualiser l’alimentation 2/2

La nécessité d'individualiser l'alimentation dans l'accompagnement

La semaine dernière je vous ai fait une petite introduction sur la nécessité d’individualiser l’alimentation, en parlant de constitution – ou nature profonde-, de l’environnement, de l’histoire de la personne et de son état organique actuel. Je vous ai montré à travers mon exemple personnel qu’en négligeant ne serait-ce qu’un seul de ces éléments, on peut amplement passer à côté de l’alimentation qui pourrait vraiment soutenir la personne et lui permettre de retrouver l’équilibre et un mieux-être. (Si vous ne l’avez pas encore lu, c’est ici)

Aujourd’hui, pour mieux me faire comprendre, j’ajoute une image et une autre explication, qui peut illustrer la nécessité d’individualiser l’alimentation. 

Tout d'abord, un exemple

Dans mes conférences, j’aime poser des questions concernant un aliment. J’invite les personnes présentes à raconter leur expérience avec le café par exemple. Il y en a qui l’adorent. Il y en a qui le détestent. Il y en a qui l’adorent, mais cela leur donne des aigreurs d’estomac. Il y en a qui en prennent avant de manger le matin. D’autres après déjeuner, pour digérer. Pour certains le café après 15h les empêche de dormir. D’autres prennent une tasse de café après le repas du soir et dorment comme un bébé. Peut-être pouvez-vous ajouter d’autres expériences à cette liste, par rapport à votre vécu ?

Boire du café, c’est comment pour vous ? Quelles sont vos propres observations ?

Quel est le rapport avec l’individualisation de l’alimentation ? J’y viens, continuez à lire !

Dans l’approche occidentale de la diététique, d’un côté on étudie les aliments pour découvrir leur constituants et intérêts nutritionnels, et de l’autre l’humain, avec ses gènes, son microbiote intestinal, les virus,  bactéries etc., pour pouvoir énoncer des règles à observer. 

Nous avons donc d’un côté une liste de constituants par exemple ceux du café. 

Bien entendu vous pouvez regarder la version non abrégée pour de plus amples informations, mais cela dépassait le cadre, donc je me suis cantonnée à cette version-là, à titre d’illustration. 

De l’autre côté, il existe des analyses très pointues, et très coûteuses la plupart du temps, que ce soit pour les intolérances, le microbiote, les variations génétiques ou tout autre examen. Le but est bien entendu, d’avoir des informations pour mieux choisir. C’est louable. 

Une question

Et là, j’ai envie de vous poser la question :

Est-ce qu’une de ces approches peut prédire ce qui se passe avec CE café en CE moment de votre vie, à CE moment de la journée dans VOTRE corps ?

Si oui, n’hésitez pas à me tenir au courant, je suis preneuse !

En tout cas, pour ma part, je n’ai jamais trouvé rien de plus fiable qu’observer mon corps. Lui, il le sait et il me le montre. Si j’en tiens compte, je peux commencer à faire des choix en fonction des signaux qu’il m’envoie, et boire maximum deux cafés dans la matinée, et parfois un autre le midi. Sauf au moment de mes  règles, là, de toute façon, mes papilles m’informent d’une manière instantanée que le café est une sacrée mauvaise idée, et si je ne les écoute pas, bonjour la nausée pour toute la journée. Par contre, si je n’en bois pas du tout, ça ne va pas non plus. J’ai fait un sevrage (oui, sans exagération) et j’ai expérimenté que pour maintenir mon équilibre, il m’en faut quand même un par jour. Bien sûr, j’ai des hypothèses pour tous ces éléments. Mais ce ne sont que des hypothèses. Si vous en faites au sujet de mes observations, vous en émettrez d’autres, pour votre cas personnel tout aussi valables. Toutefois, cela restera toujours des hypothèses. “The proof is in the pudding”, comme on dit plus au nord. 

La nécessité d'individualiser l'alimentation

Donc, je reviens à la nécessité de l’individualisation.


Certes, la science de la nutrition et de la diététique sont très utiles et elles peuvent nous fournir des informations précieuses pour effectuer certains choix. Mais malheureusement, elles ne pourront pas nous prédire ce qui se passe avec tel ou tel aliment dans notre corps à un moment donné. Nous sommes les seuls à savoir, à force d’expérience et d’observation.
J’ai essayé de dessiner ce à quoi je pense, peut-être pour les personnes visuelles parmi vous cela peut être utile. 

Individualisation de l'alimentation - une nécessité

Et une ouverture

Et si vous connaissez mon travail autour de la santé globale, c’est à dire physique, psychique et sociétale, en parlant de l’alimentation, vous pouvez déjà deviner qu’il n’y pas que le côté physique de l’alimentation qui est présent dans cette relation et influe sur la réponse du corps.

Pensez à un aliment qui, d’habitude, ne passe pas chez vous. Vous pourriez découvrir à votre grand étonnement que lorsque vous êtes en vacances en fait, il ne vous pose pas de souci. Tel un de mes clients canari, qui n’avait aucun problème avec le coco en allant faire un tour en Thaïlande…  Donc on peut en conclure que d’autres paramètres interviennent dans la réponse du corps. Je n’en parle pas dans cet article, car je me suis concentrée sur le côté physique dans mes explications. Mais je vous le promets, j’approfondirai ces aspects dans d’autres articles, car ces notions me sont chères. Elles constituent une voie de sortie de l’enfermement et de l’état de peur permanent dans lequel certains de mes clients se trouvent après avoir fait des essais alimentaires. 

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