– « Mangez comme un roi le matin » et « pratiquez le jeûne intermittent et ne mangez pas le matin »
– « Vous sentez ce qui est bon pour vous » et « je vous dis comment manger »
– « les régimes sont néfastes » – et « je vous propose un dernier régime »
Pas étonnant que plus on en sait de l’alimentation santé, plus les problèmes arrivent, ainsi que le sentiment de se sentir perdu(e) que les prises en charge habituelles ne permettent pas de résoudre, voire elles l’amplifient.
Si on regarde ces phrases de très loin, elles témoignent de deux visions différentes, y compris dans les formations professionnelles :
– l’alimentation comme un outil d’atteindre un but (alimentation saine, alimentation écologique, faire taire un symptôme, perdre du poids etc. )
– L’alimentation comme un processus à la fois de positionnement en continu (liens familiaux, sociaux, liens avec nos émotions etc. ) et de connaissance de soi
Les deux sont bien entendu complémentaires, là n’est pas le problème.
Le problème est qu’à l’ère du nutritionnisme, la première vision prévaut, et la plupart des communications en lien avec l’alimentation sont de ce type. (pour la santé de la planète réduisez la consommation de …….., contre la maladie X faites ce régime, pour perdre du poids vous n’avez qu’à ….. )
Et bien entendu, le contenu varie en fonction de la vision de la personne, de la place d’où elle parle (expérience personnelle réussie, coaching, nutritionniste, pharmacien etc. etc)
La plupart des gens essaient un régime, une approche, espérant trouver le graal, et font des essais-erreurs avec ce type de propositions, en changeant de crèmerie autant de fois qu’ils le jugent nécessaire.
On entend bien moins de message (ou bien le public y serait moins réceptif ?) de type : il n’y a pas de régime miracle, il y a juste des individus, des histoires, des particularités et des singularités, et c’est à travers un travail personnalisé que vous pouvez trouver ce qui vous convient.
Et parfois, vous trouvez des injonctions contradictoires, comme celles listées en haut, où les deux aspects sont mélangés. On énonce quelque chose qui est tout à fait juste, mais dans la pratique on fait l’inverse. Cela n’aide pas à y voir plus clair !
Bien entendu, dès les années 60 il y avait des précurseurs qui ont proposé des chemins différents et qui ont également transmis leur approche, vision ou savoir dans des formations, des livres (Prof. Trémolière, M. Gillan etc. ) C’est une très grande aide pour celles et ceux qui ressentent profondément la confusion qui règne dans la plupart des messages.
Cette contradiction me préoccupait dès mes premières consultations, car son effet était non seulement omniprésent, mais souvent visible. (Avez-vous déjà entendu en consultation, énoncé avec des yeux brillants : « C’est vrai ? Je peux manger ça ? Mais j’adore ça et je me l’interdisais ! » Ou bien avez-vous vu des personnes fondre en larmes parce qu’un changement alimentaire a été évoqué ? )
Ces observations m’ont poussée à me former, à apprendre, à expérimenter ; et depuis 2019, je propose une formation visant une prise en charge globale de l’alimentation. Je transmets à des professionnels formés au côté scientifique de l’alimentation d’autres approches pour aller véritablement dans cette direction d’écoute de soi avec les clients, avec des valeurs et un positionnement conscients. Le physique ne prévaut pas sur les émotions ou les relations, tout est pris en compte, du moment que le besoin se manifeste chez le client ou un blocage est identifié.
Découvrez la formation Les leviers de changement pour découvrir et vous initier à une prise en charge globale des problèmes liés à l’alimentation, qu’ils soient physiques, psychiques ou sociaux.
Le prochain groupe démarre le 16 octobre, rejoignez les professionnels enthousiastes et soyez précurseur pour œuvrer pour un accompagnement global ! Inscrivez-vous : https://www.gabriellatamas.fr/formation-les-leviers-du-changement/
