Vous croyez utiliser de la stévia ? – préparez-vous à des surprises !

Lors de la dernière formations que j'ai dispensé à Paris, avec mon amie Véro nous avons loué un appart par airbnb. La femme qui nous accueillait dans son appartement déco vintage était très accueillante, elle nous a laissé de quoi se faire de bon thés et tisanes. Comme elle ne consommait pas de sucre, il y avait des sticks de stévia.

Lors de la dernière visite à Paris pour une formation au profilage alimentaire,  nous avons loué un appart par airbnb avec mon amie Véro. La femme qui nous attendait dans son appartement déco vintage était très accueillante, elle nous a laissé de quoi nous faire de bon thés et tisanes. Comme elle ne consommait pas de sucre, il y avait des sticks de stévia. Je me suis dit, quelle idée intéressante, mais ma curiosité et mon expérience dans le domaine de l’agro-alimentaire m’a poussé à investiguer.

Il se trouve que derrière cette boîte de couleur kraft, le texte en vert, et la dénomination qui fait vraiment penser que vous avez  là de la vraie stévia et UNIQUEMENT de la vraie stévia, j’ai découvert une toute autre réalité.

  1. Saviez-vous que dans l’industrie agro on utilise des codes couleurs? Si on veut suggérer que le produit est naturel, on utilise des couleurs proches de la nature : vert ou marron etc. Oui, c’est pour vous influencer, avant même d’acheter le produit, pour endormir vos soupçons et que vous ne creusiez pas trop loin, en pensant avoir affaire à un produit qualitatif, naturel… Greenwashing, me soufflez-vous ! Eh oui, malheureusement.
  2. Le nom prête à confusion. Dès que je suis arrivé sur internet, que j’ai tapé le nom du produit et que j’ai creusé dans les petites lignes, il se trouve qu’on ajoute tout de suite  » à l’extrait de stévia ». Ce petit « à » a son importance, on voit tout de suite qu’il ne s’agit pas de pure stévia. Oui, l’industrie sait bien jouer avec les mots. La plupart des gens ne remarque même pas qu’il y a des « de » ou des « à », et surtout ils ne savent pas quelle réalité cela traduit.
  3. Comme sur les sticks je n’ai pas trouvé les ingrédients, j’ai tapé dans le moteur de recherche le nom de la marque pour trouver les ingrédients. Et là, surprise, au moins 4 ingrédients sont listés. Le premier, c’est l’érythritol, un édulcorant connu. Si c’est à la première place, cela veut dire que c’est ce produit que est présent dans la quantité la plus élevée, les autres suivant dans l’ordre d’importance. (J’ai dit au moins 4 ingrédients, parce qu’à cause des arômes au pluriel, nous ne pouvons pas savoir exactement.)
Vous croyez utiliser de la stévia ? – préparez-vous à des surprises !
Si vous utilisez de la stévia, elle devrait avoir cette forme et cette couleur 🙂

Résultat des courses : en gros vous pensez avoir l’affaire à la stévia elle-même et en fait vous consommez en grande partie un édulcorant, l’érythritol, avec un peu d’extrait de stévia avec des arômes. (au passage : demandez-vous comment on extrait des molécules à partir d’une feuille, vous trouverez le degré de naturalité du produit)

C’et quoi le problème avec l’erythritol? « La production industrielle de l’érythritol est obtenue par la fermentation de farine (blé et/ou maïs) par l’enzyme hydrolysate et par une levure osmophilique comme Moniliella pollinis ou Trichosporonoides megachilensis. Le mélange est stérilisé, puis filtré avant purification sur résine échangeuse d’ions, charbon actif, ultrafiltration et cristallisation. » C’est une question de goût,  mais personnellement cela ne me fait pas saliver.

Food Additives DatabookPuis, il y a un autre problème : la langue indique au cerveau
ce qu’on va devoir digérer, et celui-ci donne l’ordre de produire des enzymes et des hormones qui vont faire disparaître l’appétit. Comme les sucres produits à base d’alcool (erytrhitol, maltitol, sorbitol, xylitol, mannitol) passent à travers le corps sans passer par le stade de la digestion (seul 10 % rentrerait dans le gros intestin selon les études), les 90% restants sont rapidement absorbés dans l’intestin grêle puis continuent à voyager dans le sang. Selon Jim Smith, auteur de Food additive Data Book, cela signifie que l’effet sur la satiété avec ce type d’édulcorant est nettement amoindri. Ce qui pousse les gens à manger plus, provoque des fringales, voire des crises d’hyperphagie.

Les problèmes avec les arômes sont multiples, je ne vais en citer que deux : leur production et la tromperie du cerveau et du corps. Si le sujet vous intéresse, lisez le livre Arômes dans notre assiette de Hans Ulrich Grimm, il est très détaillé. Mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui…

Bon, par curiosité j’ai regardé un peu les autres marques de stévia aussi par souci d’équité. Tristes résultats la plupart du temps : sucre, aspartame, sorbitol, tout y passe dans les ingrédients.

Alors, soyez des consommateurs avertis, lisez les informations sur les étiquettes, et renseignez-vous dans les livres comme Cinglé de Sucre de Taty Lauwers pour travailler sur la problématique des sucres sans avoir recours à ce type de produit. Car, avec la stévia vous remplacerez le sucre, mais le problème derrière  demeure, qu’il soit émotionnel, métabolique.

Si vous êtes un bec sucré et ne savez pas comment transformer
vos envies en pur plaisir sans en pâtir
, contactez-moi !
J’ai plus d’une solution dans mon sac, vous en trouverez sûrement une  : profilage, cure, ateliers cuisine ou
manger en pleine conscience !
La solution vous attend, faites le premier pas !

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