Je reçois actuellement beaucoup de questions concernant l’alimentation pendant les vacances . Je vais répondre ici pour que cela profite au plus grand nombre de personnes et que chacun y trouve sa réponse.
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Profitez des vacances !
Pour les personnes qui n’ont pas de symptômes trop gênants, mon conseil est simple : profitez des vacances. Eh oui, l’alimentation fait partie des plaisirs quotidiens. Pendant l’été on sort, on voyage, on invite, on est invité. On prend des apéros, on goûte de nouvelles saveurs, on ne cuisine pas trop ou on cuisine différemment. Ce n’est pas le moment de se restreindre ou de se culpabiliser ! Dites-vous que cela ne va pas durer et ne vous pourrissez pas la vie en vous questionnant constamment pour savoir si ce que vous mangez est bon ou pas bon. Bien entendu je ne vous dis pas de manger 4 fois de la glace par jour accompagnée de 10 bières… Mais si vous vous écoutez, si vous ne dépassez pas vos propres limites, la période de vacances peut être une source de plaisir, une soupape du quotidien où l’on ne s’enferme pas dans des règles.
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Ne pas nuire
La seule règle est de ne pas nuire. C’est-à-dire que si vous savez qu’un ingrédient, une association d’aliments, ou un certain type d’aliment vous fait mal, ou vous déclenche des symptômes très désagréables, alors bien entendu abstenez-vous par respect pour votre corps. Qui voudrait giser de douleur sur le sol pendant ses vacances à cause d’un repas ou bien courir aux toilettes 10 fois par jour au camping ? Moi pas. (bon, j’exagère un peu, mais vous voyez ce que je veux dire…) Alors avant de prendre un repas, faites appel à votre mémoire : est-ce que ça passe ? Si la réponse est oui, n’hésitez pas. Si non, négociez selon les possibilités de votre corps.
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Respectez vos limites
Ecoutez votre corps. Si vous savez qu’un aliment/boisson ou association peut passer une fois, alors ne réitérez pas l’expérience plusieurs fois de suite. Vous avez un seuil de tolérance, respectez-le. Pendant mon voyage dans mon pays natal j’ai suivi cette ligne directrice. J’ai pu profiter d’un bon goulash, de spécialités locales comme le carré au pavot et des viennoiseries ou le fameux bâton au fromage frais et au chocolat, mais bien entendu pas le tout ensemble et pas tous les jours.
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Prévoyez le remède qui va bien
Chacun de nous sait ce qui lui fait du bien en cas d’abus ou de crise. Ne partez pas en voyage sans votre remède favori que ce soit l’homéopathie , le chlorure de magnésium, le bicarbonate de soude ou encore le citrate de bétaïne. Ma fille était inscrite en centre de loisir pendant une semaine, en demi –pension. Dur-dur pour un petit canari hyper-réactif, mais on a pris le risque. Elle partait chaque matin avec son remède homéopathique et nous avons volontairement augmenté un peu sa dose de chardon marie pendant la semaine. Elle a survécu sans grande crise, et elle a pu vivre une semaine inoubliable avec ses camarades.
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Pour les gens qui n’ont pas de marge de manœuvre
Si vous faites partie de cette petite minorité qui n’a pas beaucoup de marge de manœuvre, soyez très attentif lors de la planification de vos vacances. Prévoyez ce qui pourrait vous poser problème, imaginez les obstacles qui peuvent surgir et réfléchissez à votre stratégie en amont. Si nécessaire, apportez quelques denrées pour vous faciliter la vie. Faites une liste de ce qui est disponible un peu partout et qui ne vous pose pas de problème. En même temps, par expérience, je peux vous dire qu’en vacances on réagit différemment. Le stress est resté au travail ou à la maison, l’air est différent, nos habitudes sont différentes, alors nos sensibilités changent également. J’ai déjà travaillé avec des gens qui pouvaient manger beaucoup plus de choses en vacances que dans leur environnement habituel. En fait, ça arrive souvent. Alors, soyez attentifs à vos limites, prévoyez vos remèdes et ne craignez pas les vacances, car vous êtes là pour vous reposer, pour récupérer et surtout vous sentir bien.
Un bel été à vous et à bientôt pour d’autres articles !